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Artwork sold in perfect condition Color silkscreen and collage on Fedrigoni Watercolor Paper 300 gr. Hand signed and numbered by the artist on the front. Present certificate of authenticity and origin (signature and dry stamp of the publisher with photographic reference and numbering). Work that is part of the artistic edition "Antologia" composed of 18 serigraphs and collages by the artist. Material art work of exceptional artistic quality; never exhibited and preserved untouched in the protective folder. Not framed, particularly rare subject. The image shows a framed / numbered specimen for illustrative purposes only. The numbering of the specimen delivered may be different depending on availability. Professional shipping in rigid and traceable packaging. Medium Print: collage, print Dimensions cm • inch 101 x 72 x 0.1 cm 39.8 x 28.3 x 0 inch Support Print on paper Framing Not framed Type Numbered and limited to 100 copies 1 copy available Authenticity Work sold with an invoice from the gallery and a certificate of authenticity Signature Hand-signed by artist Collector’s Guide Collecting Prints Types of prints Our advice for framing prints Colors Beige Grey Tags Marilyn Monroe Posters Themes Icons Pop Art Cinema
Sérigraphie et collage sur papier aquarelle Fedrigoni 300 gr Cm 101 x 72 Exemplaire numéroté N. de 100 Non encadré, signé et numéroté à la main par l'artiste au recto. Présence d'un certificat d'authenticité et de provenance (signature et cachet en relief de l'éditeur avec référence photographique et numérotation) - OBJET CINEMATOGRAPHIQUE, ŒUVRE EXCEPTIONNELLE PAR LA RARITÉ 'DU SUJET ET DE SES MATIÈRES, EN PARFAIT ÉTAT, NON CONDITIONNÉ. L'image montre un échantillon encadré à des fins d'illustration uniquement. La numérotation de l'échantillon livré peut être différente en fonction de la disponibilité. Disponible pour toute information BIOGRAPHIE Mimmo Rotella est mort à Milan en 2006 à l'âge de 87 ans : tout a vécu sur la vague dynamique de son nom de famille, comme une roue rapide qui s'est incarnée, sans fioritures, dans les fameux décollages. Des années et des années d'un film de Scorsese pour ce garçon de Catanzaro arrivé à Rome après la guerre, prêt comme tant d'autres à inventer sa vie. Il part aussi aux États-Unis pendant deux ans, entre 1951 et 1952, puis revient à Rome à la recherche de nouveautés et de feux d'avant-garde. Une vie comme une déchirure continue, une superposition d'expériences et de sutures, un collage de stimuli et de couleurs émotionnelles. L'idée géniale de Rotella s'appellera, comme nous l'avons dit, décollage et sera un excellent moyen d'amener le bruit de la ville à l'intérieur du tableau. Depuis 1954, l'artiste, se promenant dans une Rome douce et métissée, détachait des affiches publicitaires des murs et les réassemblait sur la toile, recréant le son visuel des "grottes" urbaines, la couleur primitive de la métropole polyglotte. À l'intérieur de l'image, il y avait le cinéma mais aussi la politique, le militantisme pressant et tout le chaos qui investissait le regard. Bien avant les graffiti de Basquiat, avant le Pop Art, en liaison avec le recyclage urbain de Rauschenberg, Rotella enregistrait le malaise, l'ennui, les passions collectives, les fétiches et le délire politique. En quelques mots, la vie avec ses contaminations mais aussi les racines du futur 68, les dérives idéologiques, le désir croissant de couvrir les ragots. Ses œuvres avec Marilyn Monroe, John Wayne, Clark Gable, Liza Minnelli, Anita Ekberg sont désormais des icônes... des pièces qui, à elles seules, augmentent l'aura sacrée des stars, comme ce fut le cas avec les gros plans d'Andy Warhol. Rotella et Warhol : les deux faces d'une même pièce, stratification et synthèse face aux fétiches, auteurs capables de sentir la tristesse derrière l'excès, la folie derrière l'apparence. Au fil des décennies, notre artiste a été présent dans des musées et des projets du plus haut niveau international. Et il a été récompensé, ne l'oublions pas, par un marché qui a toujours aimé ses rugissements de papier. Depuis 1980, Rotella vit à Milan, la ville où il a expérimenté la fusion des affiches avec la photographie, la toile émulsionnée, les effacements, la peinture manuelle. Sans jamais oublier sa vraie nature, celle qui, sur des déchirures et des chevauchements, a créé un moment indélébile de notre culture contemporaine.
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