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His artistic career will go through five periods quite different from each other. These differences do not come from the artist's will but from an inner evolution with transition phases.
Jean Beyeler was born in Geneva in 1928. A painter father, a violinist uncle, a pianist aunt, his entire childhood was bathed in an artistic atmosphere to which he was very sensitive.
At eleven years old, he painted his first painting, a boat in a storm. Stormy skies, foaming waves, the silhouette of a ship propelled into the raging elements, this first work exudes an astonishing atmosphere and talent for this early age.
from the age of twenty, Jean Beyeler painted with more regularity. Then begins the first period, during which he is influenced by the style of his father as well as by the impressionist painters whom he greatly admires. The landscapes of the south already inspire him. The shadow and light, the vegetation, the ethereal skies, the colors of his paintings are all in finesse.
A few years later, he evolved into a new period known as “flats”, which is part of a search for simplification of style. The style is colorful, the treatment of subjects almost geometric. He then became known among Genevan painters and sculptors. A prosperous era, crowned with the Diday Prize, the Calame Prize and the Galerie Club de Genève Prize. The artist is also twice winner of the Geneva Young Painting Prize (Galerie Motte)
But, while Jean Beyeler enjoyed certain success with his peers and art critics, he felt the fear of locking himself into a process. This is how the style of his painting changed radically.
This new period is marked by the artist's attraction to the painter Chagall. It therefore seems essential to him to give free rein to his imagination. Magical world full of poetry and mystery, clown emerging from a dream, wolf howling at the moon, young woman shimmering in blue against the backdrop of a sleeping city. The line becomes freer and more expressive. The artist frees himself from the constraints of figuration. The shades are close to the fundamental colors.
Three exhibitions followed one another which met with little success with the public. It is a great disappointment for the painter who is going through a very difficult period in his life. His painting then becomes dark and violent, an expression of the extreme tensions that inhabit him. His style becomes very personal, expressionist. This is the so-called “black” period. This will last ten years, between thirty and forty years, during which the artist thinks that the highest expression of art is a representation of the tragic side of existence. He feels a strength within him that demands expression. He paints in a very free, strong, aggressive way at times. He paints large, dark and tormented landscapes. A snowy atmosphere with low, leaden skies, bare trees, deserted houses. The palette degrades into blacks, grays, browns and whites. The material is thick, grainy. The layers overlap like strata. The anguish is there, poignant, which seizes us at the bend of a dead end street, of buildings closed behind who knows what secret, of ghostly characters.
In 1967, at the age of forty, Jean Beyeler purchased a small house on the island of Porquerolles, in the south of France.
Jean Beyeler has always felt a particular affinity for the landscapes of the south and the softness of its light. Porquerolles will be an important source of inspiration for him. Is it being immersed in nature, far from the artistic intellectual currents in which he recognizes himself less and less, is it the circumstances of his life which are improving, the artist's painting evolves towards more calm , softness and light. A new period begins, characterized by a return to impressionism.
The palette becomes more colorful, all with subtle nuances, creating an atmosphere full of mystery.
Landscapes of snow iridescent with a pale winter light, rich southern vegetation inhabited by farmhouses with sober lines, ponds reflecting the infinite gradients of the skies, bouquets with delicate flowers, modest nudes with satiny skin, the works of this period reveal the delicacy and the infinite sensitivity of their author. They are invitations to contemplate an interior landscape, a time escaped from the hustle and bustle of our world.
Peaceful gentleness, poetry of silence. The tone is restrained, contained, the paintings offer themselves as confidences. Subtle links can be established with the viewer, allowing emotion to emerge, the mysterious vibration of beauty.
This is what is at the center of the artist’s quest. He will often say that he cannot explain, beyond the essential technique, what gives inspiration to a painting.
The expression of inner emotion seems essential in art: “A lot of interiority and poetry, that’s the essential thing in painting.”
Over the years, Jean Beyeler's work evolves towards ever more luminosity and serenity, as if the painter projected into his art the calm and beauty to which he aspires, he who will remain an anguished person, deeply concerned by suffering, the injustice and the crazy evolution of our time.
Throughout his artistic career, the painter exhibited regularly in Geneva galleries, but also in Lausanne, Bern, Thun, Sion and Sierre.
His works appear in museums and in Swiss and foreign collections.
In May 2005, at the age of 76, Jean Beyeler died in his house in Onex. Golden wooden frame
66.5 x 85 x 3.4 cm
Sa carrière artistique connaîtra cinq périodes très différentes les unes des autres. Ces différences ne proviennent pas de la volonté de l'artiste mais d'une évolution intérieure avec des phases de transition.
Jean Beyeler est né à Genève en 1928. Un père peintre, un oncle violoniste, une tante pianiste, toute son enfance baigne dans une atmosphère artistique à laquelle il est très sensible.
A onze ans, il peint son premier tableau, un bateau dans la tempête. Ciel orageux, vagues écumantes, silhouette d'un navire propulsé dans les éléments déchaînés, cette première œuvre dégage une atmosphère et un talent étonnants pour ce jeune âge.
a partir de l'âge de vingt ans, Jean Beyeler peint avec plus de régularité. Commence alors la première période, durant laquelle il est influencé par le style de son père ainsi que par les peintres impressionnistes qu'il admire beaucoup. Les paysages du sud l'inspirent déjà. L'ombre et la lumière, la végétation, les ciels éthérés, les couleurs de ses tableaux sont tout en finesse.
Quelques années plus tard, il évolue vers une nouvelle période dite "plate", qui s'inscrit dans une recherche de simplification du style. Le style est coloré, le traitement des sujets presque géométrique. Il se fait alors connaître des peintres et sculpteurs genevois. Une période faste, couronnée par le Prix Diday, le Prix Calame et le Prix de la Galerie Club de Genève. L'artiste est également deux fois lauréat du Prix de la jeune peinture genevoise (Galerie Motte)
Mais, si Jean Beyeler connaît un certain succès auprès de ses pairs et des critiques d'art, il éprouve la crainte de s'enfermer dans un processus. C'est ainsi que le style de sa peinture change radicalement.
Cette nouvelle période est marquée par l'attirance de l'artiste pour le peintre Chagall. Il lui semble donc essentiel de laisser libre cours à son imagination. Monde magique plein de poésie et de mystère, clown sortant d'un rêve, loup hurlant à la lune, jeune femme scintillante de bleu sur fond de ville endormie. Le trait devient plus libre et plus expressif. L'artiste se libère des contraintes de la figuration. Les nuances sont proches des couleurs fondamentales.
Trois expositions se succèdent qui rencontrent peu de succès auprès du public. C'est une grande déception pour le peintre qui traverse une période très difficile de sa vie. Sa peinture devient alors sombre et violente, expression des tensions extrêmes qui l'habitent. Son style devient très personnel, expressionniste. C'est la période dite "noire". Elle durera dix ans, entre trente et quarante ans, pendant lesquels l'artiste pense que la plus haute expression de l'art est la représentation du côté tragique de l'existence. Il ressent en lui une force qui demande à être exprimée. Il peint parfois de manière très libre, forte et agressive. Il peint de grands paysages sombres et tourmentés. Une atmosphère neigeuse avec des ciels bas et plombés, des arbres dénudés, des maisons désertes. La palette se dégrade en noirs, gris, bruns et blancs. La matière est épaisse, granuleuse. Les couches se superposent comme des strates. L'angoisse est là, poignante, qui nous saisit au détour d'une rue sans issue, de bâtiments fermés derrière on ne sait quel secret, de personnages fantomatiques.
En 1967, à l'âge de quarante ans, Jean Beyeler achète une petite maison sur l'île de Porquerolles, dans le sud de la France.
Jean Beyeler a toujours éprouvé une affinité particulière pour les paysages du sud et la douceur de sa lumière. Porquerolles sera pour lui une importante source d'inspiration. Est-ce l'immersion dans la nature, loin des courants intellectuels artistiques dans lesquels il se reconnaît de moins en moins, est-ce les circonstances de sa vie qui s'améliorent, la peinture de l'artiste évolue vers plus de calme, de douceur et de lumière. Une nouvelle période s'ouvre, caractérisée par un retour à l'impressionnisme.
La palette devient plus colorée, tout en nuances subtiles, créant une atmosphère pleine de mystère.
Paysages de neige irisés par une pâle lumière hivernale, riche végétation méridionale peuplée de fermes aux lignes sobres, étangs reflétant les infinis dégradés des ciels, bouquets aux fleurs délicates, nus pudiques à la peau satinée, les œuvres de cette période révèlent la délicatesse et l'infinie sensibilité de leur auteur. Elles sont autant d'invitations à la contemplation d'un paysage intérieur, d'un temps échappé à l'agitation de notre monde.
Douceur paisible, poésie du silence. Le ton est retenu, contenu, les tableaux s'offrent comme des confidences. Des liens subtils peuvent s'établir avec le spectateur, laissant émerger l'émotion, la vibration mystérieuse de la beauté.
C'est ce qui est au centre de la quête de l'artiste. Il dira souvent qu'il ne peut expliquer, au-delà de la technique essentielle, ce qui inspire un tableau.
L'expression de l'émotion intérieure lui semble essentielle dans l'art : "Beaucoup d'intériorité et de poésie, c'est l'essentiel en peinture
Au fil des années, l'œuvre de Jean Beyeler évolue vers toujours plus de luminosité et de sérénité, comme si le peintre projetait dans son art le calme et la beauté auxquels il aspire, lui qui restera un angoissé, profondément préoccupé par la souffrance, l'injustice et la folle évolution de notre époque.
Tout au long de sa carrière artistique, le peintre a exposé régulièrement dans les galeries genevoises, mais aussi à Lausanne, Berne, Thoune, Sion et Sierre.
Ses œuvres figurent dans des musées et dans des collections suisses et étrangères.
En mai 2005, à l'âge de 76 ans, Jean Beyeler décède dans sa maison d'Onex. Cadre en bois doré
66.5 x 85 x 3,4 cm
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