For the exhibition Double Glazing Arnout Meijer questions the double morality of creation and destruction inherent in design. They seem to be opposite pursuits, but the current ecological situation shows that creation is also destruction. Whether it is mined, cut down, carved out or expropriated, material is sacrificed for every design. And a manufacturing process not only creates a product, but also several residual flows. We celebrate creation. But what often remains invisible is the destruction.
The works in Double Glazing bring hidden and concealed remnants to the surface. Engravings have been made in windows from demolished buildings and discarded shards from a glass factory that refer among others to the moon, for Meijer, a symbol of an undamaged landscape. The drawing in the glass is illuminated with parts of discarded appliances. The fragments are enclosed in wooden constructions sawn from old beams and 'dead stock' plinths left from demolished museum exhibits.
But Meijer realizes that he cannot fulfill his utopian desire to create without destruction. Every act of making consumes something. 'Do4uble Glazing' is the tragic reflection that as creative beings we always produce destruction.
Pour l'exposition Double Glazing, Arnout Meijer s'interroge sur la double morale de la création et de la destruction inhérente au design. Ces deux notions semblent opposées, mais la situation écologique actuelle montre que la création est aussi une destruction. Qu'il soit extrait, abattu, taillé ou exproprié, le matériau est sacrifié pour chaque création. Et un processus de fabrication ne crée pas seulement un produit, mais aussi plusieurs flux résiduels. Nous célébrons la création. Mais ce qui reste souvent invisible, c'est la destruction.
Les œuvres de Double Glazing font remonter à la surface des vestiges cachés et dissimulés. Des gravures ont été réalisées dans des fenêtres de bâtiments démolis et des tessons d'une verrerie qui font référence, entre autres, à la lune, symbole pour Meijer d'un paysage intact. Le dessin dans la vitre est éclairé par des morceaux d'appareils usagés. Les fragments sont enfermés dans des constructions en bois sciées à partir de vieilles poutres et de socles de "stock mort" provenant de pièces de musée démolies.
Mais Meijer se rend compte qu'il ne peut réaliser son désir utopique de créer sans détruire. Chaque acte de fabrication consomme quelque chose. do4uble Glazing" est le reflet tragique du fait qu'en tant qu'êtres créatifs, nous produisons toujours de la destruction.
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