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Costumi by Giò Ponti for Bardelli Ceramica, Italy.
14 New old stock 1980's ceramic tiles designed by Giò Ponti.
A beautiful complete impossible to come by set in great condition.
Il Pulcinella di Strawinsky's "Pulcinella" and Gluck's "Orfeo".
These were Gio Ponti's two principal encounters with the theatre, taking place within the same decade and cantered on La Scala: I have worked at La Scala Scenes and costumes: but Ponti would have liked to be the director and not just dress the characters and dress the stage. He had felt this way ever since he had fallen in love with the Russian ballets of Diaghilev at first sight, and then with Apia's theatre. Gio Ponti's architecture was itself almost a theatre, a stage for the moving figures that appeared and disappeared from its staircases, balustrades, balconies, and perspectives. And the clothes that he loved to designwere already costumes. Like the ones for his theatre: costumes that looked as if they were cut out of paper, that one slipped into to make them dance: total costumes, in which the wearer disappeared; the hands vanished always gloved, and so did the hair always under a hat. Simplified costumes, made to be viewed from afar, with nothing material, and still less historical, about them. So were his scenes, which had to look like mere enlargements of rapid sketches. That is to say, they were intended to allude to scenes, not to be them. To simulate the theatre. This is why Ponti wrote on his sketches, do it badly. What he loved about theatrical costume makers was their extraordinary capacity for improvisation. What he feared, and detested, were attempts at theatrical realism. It could be said that his kind of performance was the ballet, and his kind of character was Harlequin, an acrobat of grace and detachment even if -see his theatre script II Coro- he sometimes lapsed into solemnity.
GIO PONTI was born in Milan on November 18th, 1891. He graduated in architecture to the Polytechnic of his town in 1921. He carried out his activity for six decades - from 1920 up to 1970 - not only in architecture, but also in the fields of painting, design, teaching, and journalism. Planning and promoting quality, by means of exhibitions and magazines, were the univocal objectives for him, and for his meaning for future. Of the years twenty are his first architecture “neoclassic” works, the house of Randaccio street in Milan, the Bouilhel house in Garches, Paris. from 1923 up to 1930 he was the artistic manager of Richard Ginori, and he remade the entire production of the company. For Gio Ponti the ceramics was always his favorite explication, from the creation of the “animated bottles” for Ceramica d’Imola, to the various ceramic series often created in connection with architecture, such as the ceramic tiles “diamanti” of the Ceramica Joo, and also for the façades of the Pirelli skyscraper, or the Shui-Hing Stores in Hong Kong, or the Bijenkorf Stores in Eindoven Holland, or the INA palace in S. Paolo street Milan. In 1928 he established Domus magazine, that will be managed for fourty years. In 1941 he established the magazine Stile. Gio Ponti architecture, well known all over the world can be discussed in an emblematic way; if the Pirelli tower is the architectural symbol of 1950, the cathedral of Taranto and the museum of Denver in Colorado are the new symbols of 1970. In the design field, the Pavoni coffee-machine pointed out the creative reneval of design in 1950, such as also the super-light chair of Cassina. The “colored floors” for “Salzburger Nachrichten” in Salisburgo are the Gio Ponti contribution to the of the years ’70. Gio Ponti died in Milan on September 16th, 1979, he was 88 years old.
Costumi par Giò Ponti pour Bardelli Ceramica, Italie.
14 nouveaux carreaux de céramique des années 1980 dessinés par Giò Ponti.
Un bel ensemble complet, impossible à trouver, en très bon état.
Il Pulcinella de Strawinsky et Orfeo de Gluck.
Ce sont les deux principales rencontres de Gio Ponti avec le théâtre, qui ont eu lieu au cours de la même décennie et se sont déroulées à la Scala : J'ai travaillé à la Scala Scènes et costumes : mais Ponti aurait aimé être le metteur en scène et ne pas se contenter d'habiller les personnages et d'habiller la scène. C'est ce qu'il ressentait depuis qu'il avait eu le coup de foudre pour les ballets russes de Diaghilev, puis pour le théâtre d'Apia. L'architecture de Gio Ponti était elle-même presque un théâtre, une scène pour les personnages en mouvement qui apparaissaient et disparaissaient dans les escaliers, les balustrades, les balcons et les perspectives. Et les vêtements qu'il aimait dessiner étaient déjà des costumes. Comme ceux de son théâtre : des costumes qui semblaient découpés dans du papier, dans lesquels on se glissait pour les faire danser : des costumes totaux, dans lesquels le porteur disparaissait ; les mains disparaissaient toujours gantées, de même que les cheveux toujours sous un chapeau. Des costumes simplifiés, faits pour être vus de loin, sans rien de matériel et encore moins d'historique. Il en va de même pour les scènes, qui doivent ressembler à de simples agrandissements d'esquisses rapides. C'est-à-dire qu'elles devaient faire allusion à des scènes, et non pas en être. Simuler le théâtre. C'est pourquoi Ponti écrivait sur ses croquis : faites-le mal. Ce qu'il aimait chez les costumiers de théâtre, c'était leur extraordinaire capacité d'improvisation. Ce qu'il craignait, et détestait, c'était les tentatives de réalisme théâtral. On peut dire que son genre de spectacle était le ballet, et son genre de personnage Arlequin, acrobate de la grâce et du détachement, même si -voir son texte théâtral II Coro- il lui arrivait de verser dans la solennité.
GIO PONTI est né à Milan le 18 novembre 1891. Il obtient son diplôme d'architecte à l'école polytechnique de sa ville en 1921. Il a exercé son activité pendant six décennies - de 1920 à 1970 - non seulement dans l'architecture, mais aussi dans les domaines de la peinture, du design, de l'enseignement et du journalisme. La planification et la promotion de la qualité, par le biais d'expositions et de revues, étaient des objectifs univoques pour lui et pour son sens de l'avenir. Des années vingt datent ses premiers travaux d'architecture "néoclassique", la maison de la rue Randaccio à Milan, la maison Bouilhel à Garches, Paris. De 1923 à 1930, il est le directeur artistique de Richard Ginori, et il remanie toute la production de l'entreprise. La céramique a toujours été l'explication préférée de Gio Ponti, depuis la création des "bouteilles animées" pour Ceramica d'Imola, jusqu'aux diverses séries de céramiques souvent créées en relation avec l'architecture, comme les carreaux de céramique "diamanti" de Ceramica Joo, et aussi pour les façades du gratte-ciel Pirelli, ou les magasins Shui-Hing à Hong Kong, ou les magasins Bijenkorf à Eindoven en Hollande, ou le palais de l'INA dans la rue S. Paolo à Milan. En 1928, il crée la revue Domus, qu'il dirigera pendant quarante ans. En 1941, il crée le magazine Stile. L'architecture de Gio Ponti, connue dans le monde entier, peut être abordée de manière emblématique ; si la tour Pirelli est le symbole architectural de 1950, la cathédrale de Tarente et le musée de Denver au Colorado sont les nouveaux symboles de 1970. Dans le domaine du design, la machine à café Pavoni souligne le renouveau créatif du design en 1950, tout comme la chaise ultralégère de Cassina. Les "sols colorés" pour les "Salzburger Nachrichten" à Salisburgo sont la contribution de Gio Ponti aux années 70. Gio Ponti est décédé à Milan le 16 septembre 1979, à l'âge de 88 ans.
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