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Zitouna Mosque - Tunisiaca is a wonderful black and white photolithograph on parchment, realized in 1994 by the Italian politician Bettino Craxi. A rare and precious specimen, an (unnumbered) artist proof, signed in pencil on the lower right margin. From an edition of 120 numbered pieces. Published in the portfolio ''Tunisiaca d'aprés Auguste Lumière''. This is a collection of five photolithographs taken from original slabs by A. Lumiére and sons, dedicated to Tunisia by Bettino Craxi in honor of the centenary of the Lumière brothers. After this first series, Craxi would create in 1996 a Tunisiaca II, a second collection of the series, lithographs that reproduce some landscapes and scenes of everyday life in Tunisia, and then Tunisiaca III D'Apres Auguste Lumiére in 1997. This original print is in excellent conditions, except for sporadic foxing, and includes a wooden frame (51 x 55.5 cm). With his camera, Bettino Craxi, stained by public accusation of corruption, observed his new country of exile, Tunisia, declaring: ''I am locally in contact with sporting, cultural and social associations, and kindly informed about their activities. I have contacts with a publishing house and a print shop in Tunis who edited three lithographic series that I produced, two in the brothers' centenary Lumière, and one later ''. In this desperate situation, he realized these wonderful photolithographs, saying: ''In these conditions, while on the one hand I thank God for being still alive, on the other I continue to live as I can, defending my freedom and my life, since I think one equals another, according to an equation that in my mind it is well rooted and very lucid.'' Indeed, in August of 1993, in front of a speechless Parliament, he made the historic speech that sounded like a challenge to the whole Italian political class: ''Stand if you have never taken illicit financing in this country''. Then he remembers the money paid by the Soviets to the PCI and the paramilitary apparatus of the KGB in Italy. However, overwhelmed by the judicial scandals and pursued by the arrest warrants of the Mani Pulite pool in Milan, Craxi decided not to go to court and in 1994 he fled to his villa in Hammamet, Tunisia, where heads of state and politicians from all over the world once loved being hosted. For six years, Italy has pretended to forget him: a few politicians visited him, only a few friends stayed by his side.
Mosquée Zitouna - Tunisiaca est une magnifique photolithographie en noir et blanc sur parchemin, réalisée en 1994 par l'homme politique italien Bettino Craxi. Un spécimen rare et précieux, une épreuve d'artiste (non numérotée), signée au crayon dans la marge inférieure droite. D'une édition de 120 pièces numérotées. Publié dans le portfolio ''Tunisiaca d'aprés Auguste Lumière''. Il s'agit d'une collection de cinq photolithographies tirées de plaques originales d'A. Lumière et fils, dédiée à la Tunisie par Bettino Craxi en l'honneur du centenaire des frères Lumière. Après cette première série, Craxi réalisera en 1996 une Tunisiaca II, deuxième collection de la série, des lithographies qui reproduisent quelques paysages et scènes de la vie quotidienne en Tunisie, puis une Tunisiaca III D'Apres Auguste Lumière en 1997. Cette estampe originale est en excellent état, à l'exception de quelques renards sporadiques, et comprend un cadre en bois (51 x 55,5 cm). Avec son appareil photo, Bettino Craxi, souillé par une accusation publique de corruption, a observé son nouveau pays d'exil, la Tunisie, en déclarant : "Je suis localement en contact avec des associations sportives, culturelles et sociales, et aimablement informé de leurs activités. J'ai des contacts avec une maison d'édition et une imprimerie à Tunis qui ont édité trois séries lithographiques que j'ai réalisées, deux dans le cadre du centenaire des frères Lumière, et une autre plus tard". Dans cette situation désespérée, il a réalisé ces merveilleuses photolithographies, en disant : "Dans ces conditions, si d'un côté je remercie Dieu d'être encore en vie, de l'autre je continue à vivre comme je peux, en défendant ma liberté et ma vie, car je pense que l'un est égal à l'autre, selon une équation qui, dans mon esprit, est bien ancrée et très lucide" En effet, en août 1993, devant un Parlement sans voix, il a prononcé le discours historique qui a sonné comme un défi à toute la classe politique italienne : "Prenez position si vous n'avez jamais eu de financement illicite dans ce pays". Puis il se souvient de l'argent versé par les Soviétiques au PCI et à l'appareil paramilitaire du KGB en Italie. Cependant, accablé par les scandales judiciaires et poursuivi par les mandats d'arrêt de la piscine Mani Pulite de Milan, Craxi décide de ne pas aller au tribunal et, en 1994, il s'enfuit dans sa villa de Hammamet, en Tunisie, où les chefs d'État et les hommes politiques du monde entier aimaient autrefois être reçus. Pendant six ans, l'Italie a fait semblant de l'oublier : quelques hommes politiques lui ont rendu visite, seuls quelques amis sont restés à ses côtés.
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